Pascal Bolo 1er adjoint au Maire de Nantes et quelques autres missions…

10 juillet 2010

Fêtes en tous genre…

Juin est traditionnellement un mois de chargé pour un élu de terrain tenant à montrer que sa réputation n’est pas usurpée ! Les fêtes de quartier, d’école ou autre vides-greniers sont l’occasion de rencontrer les militants associatifs, les professionnels qui les assistent et tout simplement les habitants qui viennent prendre une dose de bonne humeur et de convivialité. Il n’y a pas toujours autant de monde que le mériteraient les organisateurs mais ces moments restent indispensables à la vie collective. Petit diaporama de moments de plaisir. D’être ensemble tout simplement. Cliquez sur la petite icône de texte en bas à gauche du lecteur pour faire apparaître les légendes !

1 mai 2010

Réussite éducative : les quatre vérités de Myriam Naël

C’est passé à peu près inaperçu et c’est bien dommage. Lors du dernier Conseil municipal, un débat a eu lieu sur la question de l’Education et sur les actions menées par la Ville pour la réussite éducative de tous les élèves. On en a trop peu parlé. C’est un peu ma faute puisque les gazettes ont trouvé alors plus rigolo de se concentrer sur mes échanges d’amabilité avec Jean-Philippe et François. Dans l’article sur la rénovation de l’Ecole Paul Gauguin, j’ai mis un lien vers l’intervention de Johanna Rolland. Il me manquait celle de Myriam Naël, qui est justement chargée de la Réussite éducative. Myriam a préféré attendre de disposer du verbatim de son intervention pour me la confier. Je l’ai en partie allégée des références à d’autres interventions dans le débat mais tout le contenu y est.

Myrian Naël au Conseil municipal

« Ce qui nous guide dans l’action pour la réussite éducative sur le territoire de Bellevue, c’est bien la capacité de mettre en cohérence l’ensemble des acteurs éducatifs du territoire, les enseignants, l’école, les parents, les acteurs associatifs.

Il y a un an maintenant, nous avons lancé une démarche de concertation et d’échanges avec les acteurs associatifs, car, pour nous, c’étaient, à l’heure actuelle, les interlocuteurs les moins reconnus comme de réels acteurs éducatifs sur les territoires.

J’entendais dire tout à l’heure, entre deux portes : « comment cela un club de boxe ne peut pas être un vecteur de réussite éducative ? » Nous, présentement, à la Ville de Nantes, nous affirmons que c’est possible. Lorsque certains clubs de boxe de quartiers nantais forment des jeunes, leur apprennent des règles, les amènent jusqu’aux championnats de France et participent de l’excellence de l’image de Nantes, nous nous devons de valoriser ce travail ! (more…)

12 avril 2010

Groupe scolaire Paul Gauguin : bien plus qu ‘un lifting

Si on considère – et c’est le cas de notre municipalité comme de notre Conseil général – que c’est par l’éducation que passe toute idée d’avenir et d’égalité des chances de chaque enfant devant cet avenir, alors on doit reconnaître que les collectivités locales font tout ce qu’elle peuvent à Nantes Nord. Après la livraison du collège Stendhal tout neuf qui accueillera ses élèves et professeurs à le rentrée du 26 avril, c’est au tour de l’école Gauguin d’avoir droit à bien plus qu’un lifting. Johanna Rolland, qui est notre adjointe au maire en charge de l’éducation et de la jeunesse est venue à Nantes Nord clouer la première planche du futur Centre de loisirs associé à une école rénovée. Il faut avouer qu’elle en avait besoin l’école Gauguin.  Posée au milieu du quartier du Bout des Pavés, enclavée, on s’est longtemps demandé si on devait y engager des frais ou envisager de refaire une autre école ailleurs ou même pas du tout au cas où on aurait scellé le sort des tours Québec, grandes pourvoyeuses d’effectifs. D’études urbaines en réflexions patrimoniales, on n’avançait pas beaucoup et l’équipe enseignante et les parents d’élèves commençaient à trouver le temps long.

Les bonnes décisions ont été prises : on réhabilite les tours Québec et on fait à Paul Gauguin ce qui réussit ailleurs : une école rénovée, désenclavée par une réorganisation astucieuse (on s’ouvre sur le quartier avec une nouvelle entrée rue de la Coulée) et complétée par les nouveaux locaux du Centre de Loisirs, avec un espace  bibliothèque en prime.

Tout cela est fait dans l’esprit de la politique de réussite éducative conduite avec Johanna par Myriam Naël, également élue du quartier. Après un premier lancement à Bellevue, c’est à Nantes Nord qu’aura lieu la seconde phase de l’expérimentation du programme pour la réussite éducative qu’elles construisent. (D’ailleurs vous pouvez cliquer juste là : interv j rolland cm reussite educative pour lire l’intervention de Johanna au dernier Conseil municipal consacré à la réussite éducative). Évidemment, le livre et la lecture prennent une part primordiale dans ce programme : c’est sur ce terrain que se creusent ou se corrigent les inégalités qui minent la confiance que parents et jeunes placent dans le système scolaire. Le leitmotiv de Myriam, c’est la coéducation. Chacun doit rester dans son rôle : parents, enseignants, animateurs ou accompagnants des temps périscolaires et de loisirs. Mais tous jouent un rôle et font une partie de ce qui permet à un-e petit-e de se construire. C’est dans l’articulation et la mise en cohérence de tous ces efforts que se nichent les chances les meilleures de réussite et d’épanouissement de tous nos petiots, y compris ceux qui ont le moins de chance au départ. C’est bien pour ça que Catherine Piau, la troisième élue de la bande, chargée de l’animation et de la restauration scolaire était là aussi. Avec ces trois là, j’avais intérêt à me tenir à carreau ! Elles ont eu la gentillesse de ne pas m’infliger d’humiliation publique : elle sont aussi peu à l’aise que moi un marteau à la main. Quelle que soit leur opinion sur la manière dont nous remplissons notre mandat d’élus les parents et enseignants ont été soulagés de ne pas devoir compter sur nous pour le construire, ce centre de loisirs ! Bilan : trois clous tordus mais pas de bobo ! Le menuisier à très vite récupéré son marteau…

31 janvier 2010

La médaille à Laurence

Je ne sais pas si vous connaissez Laurence Aubron, mais moi, oui. Ça va même finir par faire un bail…

Trio de classe dans la salle Bellamy... Photo P.M.

C’est une teigneuse, la Laurence. Quand elle a une idée en tête, elle est du genre têtue. Pour la faire avancer, elle remue ciel et terre, et le reste si ça ne suffit pas. Le genre emmerdeuse quoi, pour être aussi franc qu’affectueux ! J’ai le souvenir assez précis d’une discussion avec Chantal Boutry, journaliste à Ouest-France. Chantal était venue faire un petit reportage sur le M.I.N (Marché d’Intérêt National), aux temps où j’étais PDG de la SEM qui gère l’endroit, situation suffisamment étrange et récente pour l’intriguer ! J’aime bien travailler avec Chantal. C’est souvent elle que je retrouve les matins froids de dépôt de gerbes. Ça crée des liens. Et puis en lisant Ouest-France, je ne peux pas deviner ce qu’elle pense de la Bretagne ou de l’aéroport, ni si elle est de droite ou de gauche d’ailleurs. Ça repose… Mais je m’égare ! Nous étions donc dans les couloirs de la SEMMINN et je la raccompagnais fort civilement quand elle me demande si elle peut me parler d’un truc. Mais comment donc… Elle commence : « Tu connais Laurence Aubron ? » Un peu, oui, que je la connais ! « Elle a un projet super en lien avec l’Europe, continue Chantal, mais j’ai bien peur qu’il ne puisse jamais se réaliser. Trop compliqué, trop cher… ». (more…)

21 novembre 2009

Il faut savoir passer l ‘éponge

Jeudi, j’ai rejoint Jean-François Retière à l’Ecole Centrale (située, je le rappelle, dans le plus beau canton du Monde !) pour officialiser le retour d’une drôle d’éponge dans le hall d’accueil. Il faut dire que je suis nul en math mais totalement fasciné par les choses auxquelles je ne comprends rien et par les gens qui y comprennent visiblement quelque chose. J’ai été servi avec la définition des fractales, puisque notre éponge, dite de Menger, appartient à cette catégorie. C’est une preuve que mathématique, arts plastiques et poésie se rejoignent sans problème. J’ai trouvé ce lien qui a toute l’apparence du sérieux et de la pédagogie pour ceux qui ont le souci quotidien de se coucher moins ignorants qu’ils l’étaient en se levant ! C’est ce que j’ai ressenti jeudi grâce à M. Michel Lucas, ancien prof’ à l’Ecole centrale passionné d’origami, et grâce aux étudiants qui l’ont accompagné dans son projet de construire une éponge de Menger (objet fractal, donc) avec des tickets de bus pliés (pardon ! Des Titres de transport. On doit dire « Titre de transport » !).

Dans une éponge de Menger

Dans une éponge de Menger

Avec Jean-François, nous leur avons expliqué qu’ils l’avaient échappé belle ! Avec le développement de la billettique, nos bon vieux tickets ont du souci à se faire. A Nantes nous sommes parmi les derniers à les avoir gardés, sans même une bande magnétique au milieu, au point qu’il n’y a plus guère d’imprimeries capables de les fabriquer ! Nos collègues qui ont succombé prématurément à la modernité nous envient un peu : ça leur a coûté très cher, à l’investissement, très cher en maintenance et ils cherchent encore le bénéfice que les clients en ont tiré. Mais le jour où on saura utiliser cette technologie (vous rentrez dans le bus avec une carte qui est lue sans que vous fassiez un geste spécifique, par exemple) pour améliorer un usage qui le justifie et pas que pour faire moderne, nos tickets (pardon ! Titres de transport. On doit dire « Titres de transport » !)auront du mal…
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