A la suite du bug du mardi de la rentrée scolaire qui a vu des bus coincés rue du Calvaire et sur le cours des 50 Otages, j’étais l’invité de 7 h 50 sur France Bleu Loire-Océan. J’ai aussi été interrogé sur la prestation de mon Président Hollande que j’ai la veille au soir… Cliquez sur le lien !
13 septembre 2012
11 mai 2012
1 mai 2012
15 janvier 2012
Bonne année 2012 à toutes et tous !
J’avais bien envie de faire une petite vidéo, moi aussi, pour présenter mes vœux les plus sincères à mes concitoyennes et concitoyens de Nantes Nord, eux qui m’ont renouvelé leur confiance en 2011.
Mais je voulais que ce soit un peu vivant, moins figé, que ce que j’ai pu voir ici et là depuis 15 jours.
Alors, j’ai saisi l’occasion du repas du nouvel an du Comité d’Action de la Petite Sensive.
Merci aux convives qui n’ont pas vu d’inconvénient à ce que mon petit mot soit filmé, et eux un petit peu avec, merci encore à Marcel qui a tenu le caméscope pendant que je parlais, et merci à Christine, Claude, Jacqueline et tous les autres pour leur accueil autour d’Olga. Pardon pour les quelques fautes de français, (dont une plus énorme que les autres !) et encore bonne année 2012 à toutes et à tous !
MES VOEUX aux habitants de Nantes Nord pour 2012 par pascalbolo
29 décembre 2011
Mon rattachement à moi…
C’est bizarre les coïncidences. Il y a quelques jours, un amendement débattu et voté par une poignée de députés noctambules, faisait grand bruit médiatique, à peu près comme on brasse de l’air tant il n’a aucune chance (et heureusement !) d’aboutir à autre chose que le déclenchement de quelques alertes Google au nom des dits parlementaires insomniaques. Presqu’au même moment, je goûtais la fierté modeste d’un rapprochement bien plus discret, mais je le crois à la fois plus pertinent et plus efficace que l’énième tentative de priver Vendéens, Angevins, Mayennais et Sarthois de leur région et de sa capitale-locomotive sans qu’ils aient leur mot à dire : celui du Crédit Municipal de Nantes et du Centre Communal d’Action Social de Rennes autour de la mise en place d’une politique de micro-crédit social et accompagné dans cette belle et grande ville.

Signature officielle à l'Hôtel de Ville de Rennes avec Jacques Stern, Nathalie Appéré et Loïc Rolland
Je laisserai aux historiens le débat sans fin sur la date de la séparation réelle ou supposée (ont-elles jamais été réunies ?) des communes ou pays qui forment aujourd’hui la Loire-Atlantique d’avec la Bretagne administrative (pour autant que ce terme recouvre le moindre sens historique ou culturel). Ce que je peux affirmer en revanche, c’est que l’histoire a doté Nantes d’une Caisse de Crédit Municipal et pas Rennes. Etablissement public local, outil financier et bancaire au service des politiques sociales de la Ville de Nantes, son unique « actionnaire », le Crédit Municipal met aujourd’hui son expérience et son expertise au service des villes qui le souhaitent. Tout le monde y gagne : le Crédit Municipal qui utilise ainsi mieux ses capacités et sa structure et les communes ou CCAS qui n’imaginent pas vraiment créer ex-nihilo une structure bancaire capable de porter une politique de micro-crédit social. Le Crédit municipal assume ainsi tout ce qui relève de la technique bancaire et les CCAS l’accompagnement social, son corollaire indispensable.
Au moment où Daniel Delaveau et Jean-Marc Ayrault affirment le rapprochement de nos deux agglomérations et leur collaboration, avec la mise en lumière de leur complémentarité, notamment dans les domaines économique et de la recherche scientifique, nous avons pensé, avec Nathalie Appéré, première adjointe au Maire de Rennes, que de donner une dimension sociale à ce rapprochement avec cette convention de micro-crédit avait un vrai sens.
C’est celui du mode de développement de notre Ouest Atlantique ou Loire-Bretagne, ou Bretagne-Loire (voir l’excellente note du blog de l’ami Christophe Clergeau…) ou Grand Ouest qu’importe ! Du moment qu’il se fonde sur la mise en réseau des villes, grandes ou moyennes qui le structurent, qu’il reste multi-polaire, et qu’il permet donc un développement équilibré et durable de tous ses territoires. Conclusion : pour agir efficacement dans l’intérêt du plus grand nombre et de la cohésion sociale, dans le respect de la diversité des territoires, il n’est besoin ni de modifier des limites administratives, ni d’exacerber la concurrence entre institutions, il suffit de partager la même vision d’un avenir qui sera commun, forcément commun… Merci Nathalie, pour ton accueil !
8 novembre 2011
Il est gonflé François Fillon !
N’ayant pas encore eu le temps de vous raconter mon (trop) court séjour à Bruxelles et mon intervention à la Conférence Européenne des Entreprises Publique locales, Eur@dionantes me donne l’occasion de réagir aux propos de Fillon sur les collectivités locales. Profitez-en pour écouter tout le journal d’aujourd’hui 17 h. Vous constaterez qu’Eur@dionantes est vraiment un bel outil de compréhension de l’Europe au service des Nantais et de promotion de Nantes en Europe ! (Cf. l’article de ce blog que j’avais consacré à Laurence : cliquez ici).
Comme je n’arrive pas à inclure le lecteur proposé par le site d »Eur@dionantes, pour écouter le journal de 17 h cliquez ici
26 octobre 2011
Vous avez dit primaires ?
J’aurais dû m’en douter ! Pas réveillé, en pleine décompression une fois le double résultat des primaires citoyennes acquis (un succès inespéré et François Hollande désigné), je ne me suis pas méfié lorsque Marc Le Duc m’a chopé à l’entrée de l’hémicycle du Conseil général : « Je peux te poser une question ? – Bien sûr ! – Et pourquoi pas des primaires aux municipales ? Joël Batteux serait pour …». Pris à froid, au piège ! Je m’en suis sorti assez péniblement, laissant juste apparaître une prudence proche de la perplexité, genre « faut y réfléchir sans s’emballer ».
J’ai réfléchi et je ne suis pas du tout emballé !
« C’est un vieux défaut des socialistes : quand ils ont une bonne idée, ils veulent la rendre obligatoire » m’a dit un jour quelqu’un que j’aime bien.
Les primaires étaient une bonne idée , les généraliser, non. (more…)
30 août 2011
1 janvier 2011
2011 commence bien !
Je me demandais ce qui pourrait bien symboliser 2011 telle que je nous la souhaite, nous pauvres mortels errant à l’aube de la deuxième décennie de ce siècle, mais errant à Nantes, ce qui est quand même beaucoup mieux que dans bien des recoins de notre planète terre.
Je ne savais pas vraiment ce que je cherchais. Je n ‘aurais pas su le décrire à coup sûr, mais c’est en le trouvant que je l’ai vraiment appris.
Déjà la célébration du dernier mariage nantais de l’année 2010, celui de mon amie Amandine et du Sébastien qui lui est tombé du ciel m’avait mis dans des dispositions optimistes : aussi magnifiquement assortis que ces deux là, c’est difficile ! Les unir au nom de la République a été un authentique plaisir et une vraie fierté. Leur bonheur de s’être trouvés est contagieux.
J’ai donc rendu dès ce premier jour de l’année nouvelle une petite visite dans le hall du 10, rue Samuel de Champlain, au Chêne des Anglais, là où deux « voisines solidaires », avaient installé tables, jus de fruit, café, chocolats et petits gâteaux à l’attention de leurs voisins de tour et particulièrement de celles et ceux qui, connaissant la solitude, peuvent vivre douloureusement ces périodes de festivités et de convivialité qui ne font que souligner leur isolement. Nantes Habitat leur avait fourni le label et aidé à l’information sur l’initiative.
Louisa et Lydie ont donc passé leur journée dans le hall, accueillant leurs voisins dans un décor évoquant la diversité des origines des uns et des autres et préparé par leurs propres enfants.
Comme j’évoquais avec elle ces jeunes squattant l’entrée de la tour voisine dans un esprit nettement moins convivial, au grand dam des habitants, Louisa m’a répondu : « Les habitants de cette tour devraient faire comme nous ! Ici, il n’y a pas d’occupation du hall, parce que nous, nous y sommes, avec des actions comme celle-ci. Les jeunes savent bien qu’on ne les laisserait pas occuper les lieux. »
L’occupation de la tour voisine, nous la connaissons bien, nous, élus, techniciens responsables, bailleur ou éducateurs. Etant bien entendu que la fameuse loi contre ces regroupements est inapplicable et donc inappliquée, nous avons bien du mal à enrayer le phénomène malgré nos efforts.
Louisa et Lydie nous montrent que le « bien vivre ensemble », s’il a un impérieux besoin d’une action publique déterminée, ne peut se passer des initiatives des habitants, de leur capacité à prendre en main leur vie collective.
Eh bien c’est cela que je nous souhaite pour 2011 : des habitants mobilisés pour que leur diversité soit la richesse de chacun d’entre eux. Des élus présents, des politiques publiques ambitieuses mais qui ne sont jamais aussi efficaces que lorsque les citoyens font ce qu’ils feront toujours bien mieux que nous : créer des liens, des relations humaines, de la fraternité dans le respect de chacun et dans un esprit de solidarité, sans autre enjeu que de se sentir bien ou mieux dans son logement, son immeuble et son quartier.
Cette mobilisation de ses habitants, Nantes en aura besoin pour jouer tout son rôle de ville centre pour la rédaction du « projet de territoire » pour 2030, préparé sous l’égide de l’Agence d’Urbanisme de l’Agglomération Nantaise (AURAN). Ce sera mon principal travail de l’année 2011 : créer les conditions de cette participation, en susciter l’envie chez nos concitoyens.
C’est sûr, Louisa, Lydie et tous les autres auront leur mot à dire, à donner leur vision de leur vie et de leur ville et de leur quartier dans 20 ans.
C’est grâce à toutes les Louisa et toutes les Lydie, grâce aussi à leur exigence à notre égard, à leur vigilance, à leur soif de débat, d’explications et d’échanges, que Nantes pourra continuer d’avancer au service de tous ses habitants, sans jamais avoir à choisir sacrifier l’ambition à la solidarité ni la solidarité à l’ambition. 2011 commence bien !
24 octobre 2010
J ‘suis nul !
J’ai tellement en horreur la très socialiste tendance à l’auto-flagellation, que je verse généralement plutôt dans l’auto-satisfaction, ce qui n’est pas beaucoup mieux ! Mais là, il faut bien le dire, j’ai été mauvais !
Invité de PRUN’ à l’occasion de la soirée d’accueil des nouveaux étudiants nantais à l’Ecole d’archi, je devais causer transports publics dans le poste. Certes, les questions qui m’ont été posées étaient très centrées sur les tarifs et leur récente augmentation, ou sur le manque de transports nocturnes mais quand même ! Puisque la malheureuse Juliane n’arrivait pas à en placer une tellement j’étais bavard, au moins aurais-je du réussir à parler de sécurité en pleine semaine SECURI ‘TAN. Eh ben non !
Alors que la campagne de cette année est basée sur la nécessité de regarder et d’écouter la ville autour de soi, notamment pour entendre le tram’ qui arrive. Alors que le nombre d’étudiant-e-s qui portent le casque sur les oreilles avec la musique est une source quotidienne de stress pour les conducteurs qui ne peuvent pas savoir si leur gong avertisseur a été entendu, mais qui savent que si ce n’est pas le cas et que la personne traverse la voie, ils NE POURRONT PAS ARRÊTER LE TRAM A TEMPS ; alors que cette habitude de se couper de son environnement est en cause dans au moins un accident mortel sur notre réseau ; alors que les médiateurs de la TAN’ tenaient leur stand dédié à cette question à 10 mètres du plateau de PRUN’ ; alors que j’avais la brochure spécialement éditée sous le nez, j’ai réussi à ne pas dire un mot de sécurité.
Je tente donc de me rattraper avec ces quelques photos de l’opération menée ce samedi Cours des 50 Otages, souvent sous une pluie battante. En en revenant, j’ai même été victime du vieux gag de la voiture qui roule dans une flaque arrosant les piétons sur le trottoir, ruinant mon beau costume spécialement sorti pour accueillir Anouk Aimée. « C’est moi, Lola… »