Pascal Bolo 1er adjoint au Maire de Nantes et quelques autres missions…

27 novembre 2016

Étonnantes surprises et constatations banales

Prenez tous les scrutins à deux tours de ces dernières années : le second tour amplifie toujours la dynamique du premier. Ou presque : seules les élections où le Front National est apparu en position de gagner au soir d’un premier tour ont connu ce fameux sursaut appelé de leurs vœux par tous les perdants d’un initial dimanche. Mais jamais au profit de la gauche.

Dessin de Xavier Gorce Le Monde.fr 28-11-2016

Dessin de Xavier Gorce Le Monde.fr 28-11-2016

Il y a pourtant des commentateurs pour être surpris que la participation augmentée du second tour de la primaire de la droite n’a pas rééquilibré le duel Fillon-Juppé, bien au contraire. Qu’importe les fondements de cette quasi-loi, c’est une réalité. Il y a des fondamentaux, en politique. Des constantes. Non que les citoyens n’expriment pas sincèrement des aspirations à changer, à renouveler, pratiques et personnels politiques. Mais au matin du vote, les lois fondamentales reprennent le dessus. Celles qui attestaient de la correspondance entre la personnalité et le programme de Fillon avec les aspirations profondes du peuple de droite (et pas que…) au moment où nous sommes, ont surpris les sondeurs dans leurs prévisions électorales. Pas les analystes des enquêtes qualitatives et des baromètres au long cours, même si les réalités politiques profondes qui étaient sous leurs yeux ont pu leur échapper, l’enquête d’intentions de vote écrasant tout à sa parution. La surprise était inscrite dans des données parfaitement disponibles : honneur aux rares qui ont su les lire à Washington comme à Paris. Car le phénomène est observable dans toutes les démocraties.

Ces fondamentaux, je me permets d’en rappeler quelques uns, concernant la présidentielle vue de la gauche. J’en tire la conclusion que le Président sortant est au point d’équilibre de toute la gauche, et qu’il y est seul. Que sa légitimité ballotée et contestée reste la plus forte, et que l’interaction, l’alchimie entre système de partis, institutions et contexte politique, font de sa candidature une occurrence souhaitable si on souhaite la victoire de la gauche.

On m’en déduit autiste, désemparé, sourd aux colères populaires, aveugle aux insatisfactions de tous ordres et à un bilan qui serait détestable. On me présume idolâtre, agent obstiné d’un champion en perdition. Je reconnais que je porte la fidélité et la loyauté au plus haut dans ma conception de l’action politique et que je préfère perdre avec mes convictions qu’en tentant d’épouser l’air du temps. A chacun, l’âge venu, la découverte ou l’ignorance…

François Hollande prendra peut-être la volée qui lui est promise. Ou pas. Je reste convaincu qu’il reste le candidat de la gauche le mieux placé (ou le moins mal, et alors?) pour convaincre une majorité de Françaises et de Français que le progrès reste une belle idée en ce début de siècle « réactionnairisant », que la modernité dans une solidarité préservée est mieux porteuse d’avenir pour tous et chacun que le repli sur les idées d’autrefois : qui peut croire aujourd’hui qu’on réglera les problèmes de notre système éducatif en collant un uniforme aux élèves ou que la nationalisation de telle ou telle partie de notre économie puisse durablement sauver les pans menacés de notre industrie ?

Je ne suis pas un fan, je ne suis supporter que du FCN et je n’ai pas de champion. J’essaie juste d’avoir un raisonnement politique fondé sur plus de lucidité et d’expérience que de passion partisane, d’analyses d’actualité quotidienne, d’emportements et d’entre-soi militant au mieux, microcosmique au pire. Ce qui ressort de la primaire de la droite est loin de me donner tort. Je continuerai donc à dire aux gens de gauche,et notamment aux militants qui s’en sont donnés la responsabilité par leur engagement, que si leur voisin se plaint du gouvernement et du Président, il y a beaucoup plus de chance qu’il vote à droite (ou pire) s’ils l’approuvent que s’ils trouvent, en eux-même bien plus que dans les argumentaires officiels, les voies de la pédagogie d’une action et de la conviction que les choix opérés sont les plus pertinents. Ils sont en tous cas, infiniment plus pertinents que ce que nous propose la double adversité de droite et d’extrême-droite, la politique alternative de gauche restant une chimère économique, sociale et surtout politique. Oui, il y a un camp à choisir et un combat à mener. C’est bien banal, ça…

Primaire ? Quelle primaire ?

Notre Parti Communiste qui se prononce pour le soutien à Mélenchon à 53% des voix le jour de la mort de Fidel Castro. Le XXème siècle politique est bien derrière nous… Et je crains que malgré les efforts de l’ami et camarade Aymeric, le communisme ne soit pas l’idée neuve du XXIème…

C’est aussi le jour où le Parti Radical de Gauche nous annonce l’investiture de Sylvia Pinel sans passer par la case « Primaire de la Belle Alliance Populaire » avec la bénédiction de l’icône Christiane.

Donc, si on résume, toute la gauche affirme la nécessité d’être rassemblée sous peine de disparition dès le premier tour de la Présidentielle. On fait pour cela une primaire qu’on a même inscrite dans les statuts du P.S.

dessin-frap-29-11-2016

Dessin de FRAP http://frap-dessins.blogspot.fr

Mais Mélenchon ne veut point en être excluant de soutenir tout autre vainqueur que lui-même, interdisant même toute velléité au sortant ! Certains qui y sont clament leur exigence d’unité mais sur des bases minoritaires : faire l’unité autour d’un autre axe que le plus central, c’est toujours délicat. « Tu es majoritaire mais tu dois te plier à mes exigences de minoritaire sinon c’est que tu n’es pas pour l’union ». Vous n’y comprenez rien ? Moi non plus ! Je sais juste que la branche du P.S constitué d’anciens de la Ligue plus ou moins bien reconvertis n’a jamais eu d’autre programme que de peser dans l’appareil pour des perspectives bien fumeuses où le sort des masses populaires (à qui on prend soin de ne pas demander leur avis) a somme toute bien peu d’importance.

A l’autre bout d’un spectre incertain (tous ne vivent à l’évidence pas dans le même monde et il est donc hasardeux de les rassembler dans un même diagramme…), Macron et son aventure personnelle. Le sort des plus défavorisés est totalement exclu du champ de ses préoccupations (« Je suis de gauche mais je n’ai RIEN à dire aux laissés pour compte du système »). Il se situe aussi en dehors de la BAP de Camba(délis).

Finalement, ces deux bouts (aurait dit le génial Devos) n’ont en commun qu’une profonde ignorance des réalités des souffrances sociales qui sont soit idéologisées et désincarnées, soit ignorées ce qui revient in fine au même.

Que reste-t-il donc de la primaire de la gauche ? Le respect des statuts du Parti Socialiste, dont le Bureau National est le gardien vigilant. Est-il bien raisonnable de définir à cet aune les conditions de l’avenir de la 6ème puissance économique mondiale, titulaire d’un droit de veto au Conseil de sécurité des Nations Unies et puissance nucléaire reconnue, outre son message universaliste hérité des Lumières ? Poser la question, c’est y répondre. (more…)

11 mai 2012

Donnons une majorité à François Hollande !

D’abord il faut que je vous remercie, vous les citoyennes et citoyens de Nantes Nord. La métaphore sportive convient assez bien pour décrire les joutes électorales. Je vous remercie donc pour le score que votre mobilisation civique et votre soif de changement ont permis à François Hollande d’atteindre dans notre quartier. 6567 voix, 67,53 % des suffrages exprimés, 78 % de participation : j’aurais signé pour ce résultat au début du match comme à la mi-temps !
C’est sûrement un peu présomptueux, mais je veux aussi voir dans ce score une réponse à la campagne de terrain que nous avons menée, ici comme ailleurs. L’occasion de remercier également les militant-e-s qui m’ont accompagné dans ce marathon de porte à porte qui nous est habituel (le planning prévisionnel en est désormais juste à 2 h près !) mais qui n’avait jamais été aussi complètement accompli pour une élection présidentielle. J’ai même été jusqu’à casser les oreilles à un nombre certain d’entre vous avec une nouvelle édition de la tournée sonorisée (la sono était très performante !) que je m’honore d’être le seul élu à faire jusqu’au pied des tours de nos quartiers populaires et d’y être bien reçu par le plus grand nombre.
Le résultat de l’élection est donc une récompense que je m’autorise à goûter comme telle !
Nous avons enfin un président de gauche !
En plus, c’est celui que j’avais choisi dès le départ ! Il n’y avait pas grand monde à Lorient en juin 2009 ? Eh bien j’y étais, porteur d’un message de Jean-Marc Ayrault de surcroit. Joie, émotion et un brin de fierté, donc.
Sauf que maintenant, les ennuis commencent. « Enfin ! », disait Blum ! (j’ai dit Mendès-France par erreur à un journaliste radio dimanche soir). Et les plus jeunes vont apprendre qu’être dans la majorité qui gouverne, surtout dans une période aussi difficile, c’est exaltant, mais ce n’est pas un long fleuve tranquille…
D’abord, une majorité, il faut lui en concocter une au Président que nous avons donné à la France. Et à ceux qui vont l’accompagner, dont un que nous allons probablement devoir prêter au pays avec la même élégance que les Corréziens l’ont cédé lui-même.
Il faut donc gagner les législatives pour ouvrir véritablement la période nouvelle que nous avons tant espérée.
Chacun fera son maximum, à l’endroit où il se trouve, je n’en doute pas. Nous aussi, je parle là au nom de tout-e-s les militant-e-s socialistes de la 1ère circonscription de Loire-Atlantique.
Et moi aussi, qu’on se le dise !
Notre particularité locale est d’avoir élu en 2007 un député écologiste. Nous l’avions souhaité alors qu’aucun accord national entre partis ne nous y invitait. Notre détermination et notre abnégation collective d’alors ont permis l’élection de François de Rugy. J’y ai pris ma part. Avec ardeur militante et avec un bonheur persistant tant cette campagne victorieuse reste un bon souvenir.
Le climat de nos relations partenariales avec ce qui est devenu « Europe Ecologie Les Verts » a connu depuis lors quelques fluctuations. J’y ai pris ma part. Avec la gourmandise de celui qui refuse tellement d’être dupe de la part de comédie humaine qui se joue dans la vie politique qu’il est incapable de se dispenser d’en souligner les travers, et dans un rôle proche de celui du nettoyeur dans une mêlée ouverte de rugby, rôle que les circonstances et des aptitudes certaines à la taquinerie m’ont gentiment dévolu dans le casting politique local. Il faut bien faire briller les 3/4 !
Car l’union est et reste un combat !
Ce combat-là, il nous faut désormais le gagner dans un tout nouveau contexte. Celui d’une ère d’espérance qui s’ouvre, avec un Président et un gouvernement enfin conformes à l’idée que nous nous en faisions. Elle ne nous demandera pas moins d’abnégation que la précédente ; pas moins de détermination, et encore plus de sens des responsabilités. Il n’est pas dit que nous y trouvions moins de satisfactions et de plaisir !
Pour cela, il faut que François de Rugy soit réélu député dans notre 1ère circonscription. Son bilan de député le justifie d’ailleurs. Il a été utile, comme parlementaire, c’est-à-dire comme élu de la nation qui élabore, vote les lois et contrôle l’action du gouvernement, à celles et ceux qui l’ont élu en 2007. Quel contraste avec son prédécesseur !
Cette fois, si notre détermination à en faire le candidat de toute la majorité présidentielle, de gauche, écologiste, républicaine et humaniste venait à faire défaut, elle serait suppléée par la ferme invitation d’un accord national entre partis. Mais il ne s’agit pas que de discipline, même si elle fait partie de l’élégance que nous devrons peut-être avoir de prêter notre Maire à la France : imaginez un non-respect de l’accord national dans sa ville… ça ferait désordre et ce n’est pas le moment !
Il s’agit d’abord de donner toutes ses chances de succès à la période nouvelle qui s’ouvre. Et, ça, franchement, ça me fait envie !
Les désaccords et agacements réciproques sont faits pour être surmontés et dépassés. Nos petites personnes et nos égos sont de peu d’importance au regard de la cause que nous défendons qui est tellement plus grande que nous-même. Dans la vie politique, il y a les péripéties, les anecdotes, les désaccords et les disputes, mais il y reste l’essentiel : l’intérêt général. C’est le point de vue que François et moi partageons.
C’est aussi, je n‘en doute pas un instant, l’exigence commune entre les 6567 électeurs de François Hollande à Nantes Nord et ceux du reste de la circonscription.
Le moment de l’enthousiasme partagé d’une victoire historique est le meilleur qui soit pour ouvrir la page suivante.
Je serai donc pleinement aux côtés de François de Rugy pour la campagne législative qui s’ouvre et j’appelle tous ceux qui veulent la réussite du quinquennat de François Hollande à se mobiliser avec moi. Si mes camarades socialistes m’en donnent mandat, je serai à nouveau son suppléant pour les 10 et 17 juin.
Sa réélection, gage de l’obtention de la large majorité dont François Hollande a besoin, sera la victoire de tous. Je prends ma part !

1 mai 2012

Dimanche prochain, rendez-vous avec le changement !

Le 6 mai, votez et faites voter François Hollande !


Appel à voter François Hollande 2012 par Pascal… par pascalbolo

15 janvier 2012

Bonne année 2012 à toutes et tous !

Filed under: Allez Nantes !,Le plus beau de tous les quartiers du monde — Étiquettes : , , , , , — pascal @ 22 h 49 min

J’avais bien envie de faire une petite vidéo, moi aussi, pour présenter mes vœux les plus sincères à mes concitoyennes et concitoyens de Nantes Nord, eux qui m’ont renouvelé leur confiance en 2011.
Mais je voulais que ce soit un peu vivant, moins figé, que ce que j’ai pu voir ici et là depuis 15 jours.
Alors, j’ai saisi l’occasion du repas du nouvel an du Comité d’Action de la Petite Sensive.
Merci aux convives qui n’ont pas vu d’inconvénient à ce que mon petit mot soit filmé, et eux un petit peu avec, merci encore à Marcel qui a tenu le caméscope pendant que je parlais, et merci à Christine, Claude, Jacqueline et tous les autres pour leur accueil autour d’Olga. Pardon pour les quelques fautes de français, (dont une plus énorme que les autres !) et encore bonne année 2012 à toutes et à tous !


MES VOEUX aux habitants de Nantes Nord pour 2012 par pascalbolo

21 novembre 2011

Bruxelles, ma belle…

Avec Michèle Guillossou et Franck Savage, avant mon intervention

Évidemment, Dick Annegarn, même s’il a récemment réapparu, c’est surtout une occasion de plus pour les quinquas de céder à une douce tendance à la nostalgie de leur prime jeunesse ! Mais « Bruxelles » est de ces chansons qui ne prennent pas une ride, ce qui n’est pas le cas de ceux qui l’ont découverte à sa sortie !

Je dois toutefois reconnaître que mon ami Franck Savage avec qui j’ai fait le voyage de Bruxelles l’autre semaine, et qui fredonnait la chanson du grand Dick, fait exception !

Nous composions avec Michèle Guillossou la délégation nantaise à la Conférence Européenne des Entreprises publiques locales, chaperonnée par un Russel Marie, collaborateur de Nantes Métropole.

Photo souvenir incontournable !

Aller-retour express rendu facile par la liaison aérienne directe Nantes-Bruxelles, ouverte depuis peu, pour que Nantes tienne sa place dans ces réseaux européens qu’on aurait tort de négliger. Certes, ce n’était pas la réunion d’Eurocities qui se tenait en même temps à Gênes et qui, pour le coup, avait justifié la mobilisation de ce que Nantes peut offrir de mieux : son Maire. Mais tout de même, nous avons tenu le rang de notre belle cité ! Le sujet de la rencontre bruxelloise portait sur une tendance observée un peu partout en Europe, celle de la remunicipalisation de services locaux, qu’on les appelle publics dans notre tradition ou d’intérêt général selon l’appellation plus communément partagée avec le reste de l’Europe.

J’avais donc la mission de présenter la manière nantaise d’appréhender la question du choix des modes de gestion (hors cession au privé) des différents types de service ou politiques publiques , ou évènements portés par la puissance publique locale. (more…)

14 octobre 2011

Je ne saurais mieux dire…

On peut être plus mal entouré !

On ne peut rassembler les Français qu’en rassemblant d’abord son propre camp. Votez François Hollande !

6 juillet 2011

Souvenirs, souvenirs…

A la veille du premier tour, nous avions choisi l'option "remorque". Marianne et Nour étaient là aussi !

Je le reconnais, tout cela fait un peu auto-promotion ou auto-célébration.
Mais, déjà coupable de l’inachèvement d’un « abécédaire de campagne », je ne pouvais pas en plus laisser les images prises par Younès pendant cet après-midi du 26 mars dans un coin de disque dur.
Pour conclure la campagne cantonale, nous avions décidé, après un test réussi la veille du premier tour, de faire une tournée des quartiers populaires pour inciter leurs habitants à voter, et pour nous de préférence. Le principe est simple : louer un groupe électrogène, une sono de 2X300 Watts et un micro, s’installer au pied des immeubles, mettre le son à fond et parler aux gens. J’avais confié le caméscope à Younès pour témoigner de cette opération. Il m’a donc filmé pendant mes interventions, et réalisé (à mon insu) des mini interviews des camarades et amis participants. Évidemment, ils ont dit des choses gentilles (trop) à mon égard. Même si j’ai raccourci au montage, ça fait un peu propagande mais, comme l’élection est passée et que leurs propos étaient sincères et spontanés, j’ai eu la faiblesse de ne pas les censurer. Et puis il a laissé parler Myriam. Son interview est parfaitement révélatrice de l’état d’esprit qui a été le nôtre durant cette courte mais intense campagne de terrain. J’en ai donc laissé l’essentiel.
Evidemment, cela n’a de valeur que de témoignage d’un argumentaire politique et électoral décliné et déclamé en direct, et de souvenir pour ceux qui l’ont vécu. Mais ça a été tellement bien accueilli par les gens (les retours ultérieurs étaient très majoritairement positifs ainsi que l’accueil) que j’ai eu envie de monter cette tranche de campagne et de vous la proposer.

C'est ma tournée du 26 mars par pascalbolo

22 mars 2011

La carte des votes

Le premier mot de notre profession de foi du second tour, à Myriam et à moi-même, qui est actuellement imprimée, c’est « Merci ! ».C’était la moindre des choses. Tous les électeurs qui se sont déplacés dimanche, qui n’étaient pas les plus nombreux, méritent certes notre reconnaissance pour avoir fait vivre notre démocratie. Mais j’avoue humblement que c’est vers ceux qui ont voté pour nous puis vers ceux qui ont voté à gauche ou écolo que ma gratitude s’est d’abord dirigée.
L’équipe de campagne départementale a eu l’heureuse idée d’utiliser les technologies les plus modernes pour produire une cartographie des résultats, canton par canton et surtout bureau de vote par bureau de vote. L’ancrage de la gauche dans les quartiers populaires se voit confirmée même si ce sont aussi ces quartiers qui ont le moins voté. 64 % dès le premier tour à la Boissière, ça fait quand même plaisir. Le piège serait de croire que ma petite personne y est pour l’essentiel. Or, même si j’espère que je ne suis pas un fardeau pour les couleurs que je porte et que le boulot fait depuis 7 ans est reconnu, je sais que ce vote est éminemment et profondément politique : il va vers un camp, celui de la gauche, vers un parti, le P.S et subsidiairement vers des candidats qui apportent leur plus ou leur moins-value personnelle.
C’est une vieille tactique de la droite que de faire croire qu’une élection locale ne serait pas politique, qu’il s’agirait d’une affaire de personnes liée à un territoire, à un terroir, le plus rural possible. C’est le numéro que m’a joué le candidat de la droite vertavienne sur France Bleu Loire-Océan lundi matin. Vertou serait une commune rurale au regard de ses hectares de vigne et la politique n’y aurait pas droit de cité et donc il serait logique qu’il n’affiche pas son appartenance politique. Ben voyons…
Mais je m’égare !
Résumons : un grand merci à toutes celles et ceux qui me permettent d’afficher cette jolie photo ! Ceux qui votent, ceux qui nous aident avec un dévouement et un désintéressement total : les militant-e-s socialistes et jeunes socialistes sans lesquels je n’aurais jamais pu tirer autant de sonnettes dans le quartier !

64% à La Boissière, je ne sais pas si je mérite !

17 mars 2011

Mon vidéo-tchat sur vlipp.fr

Filed under: J'suis dans le journal... — Étiquettes : , , , , , , — pascal @ 12 h 14 min

Invité par l’association DIPP que je connais bien, je suis allé tchater avec les internautes de vlipp.fr, un peu les mains dans le poches, mal coiffé avec ce qui me reste de cheveu et mal fagoté avec ce que j’ai de bedaine en trop ! Sur le fond, à vous de juger !

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