Pascal Bolo 1er adjoint au Maire de Nantes et quelques autres missions…

3 avril 2017

Où étiez-vous donc, M. le 1er adjoint ? A la Grillonnais, Mme le Maire !

Comme dirait quelqu’un que j’aime bien : « la parole donnée, cela compte pour moi».

C’est donc l’histoire d’une promesse, celle faite à des jeunes en situation de handicap rencontrés à la cérémonie des vœux de l’Association des Paralysées de France…en janvier 2016. C’était mon problème. La promesse n’était plus de toute première fraîcheur… J’avais donc fixé la date de la visite promise à l’IEM-FP de la Grillonnais (Institut d’Education Motrice et de Formation Professionnelle)…juste avant la cérémonie de vœux 2017, histoire de pouvoir y assister sans trop de « h’chouma » pour reprendre le mot au sens si subtil appris de Djamel Debbouze.

Sauf qu’entre temps et un premier report plus tard, il a plu à la personne que j’aime bien de modifier un poil le calendrier du Conseil municipal… Et voilà ma promesse qui tombe plein conseil, après que j’ai séché le conseil métropolitain pour cause de (petites) vacances.

Au risque de fâcher la personne que j’aime bien, que c’est quand même la patronne (un premier adjoint, c’est fait pour être assis à sa droite pendant le conseil municipal pas pour aller folâtrer à Basse-Goulaine !), j’ai donc décidé d’honorer quand même ma promesse.

J’avoue que je ne regrette pas ! La Directrice du lieu, Mme Sophie Recoquillé, a juste un peu aidé Maxence (le président) Ewen, Olivier et les autres élu-e-s des usagers, à me faire visiter ateliers et lieux de vie où ils se construisent un avenir d’autonomie, un projet de vie globale, avec autant de détermination que de pragmatisme, devant la (dure) réalité de leur handicap. Qu’ils soient ici remerciés de la qualité de leur accueil et de leurs explications. Mais aussi de leur franchise.

C’est en effet ma casquette de président de la SEMITAN qu’ils m’ont vissée sur la tête pour, après la visite, rejoindre Alain VEY, maire de Basse-Goulaine pour une revue de ce qui ne va pas sur notre réseau de transport. Ils avaient pris des photos de la rampe du Busway trop raide pour le fauteuil électrique, du trottoir trop étroit pour manœuvrer ledit fauteuil, du trottoir non bitumé à l’arrêt de bus…

J’ai pu constater qu’en dehors des aspects spécifiques à leur condition d’usagers en situation de handicap, leurs doléances sont aussi celles de tous les jeunes, leur exigence de qualité service et de relation avec les conducteurs très similaires à celle de l’ensemble de notre clientèle.

Nous allons donc faire étudier la liste qu’ils m’ont remise. Nous ne pourrons peut-être pas tout faire exactement comme ils le souhaitent mais nous ferons le maximum et nous expliquerons le reste aussi franchement et respectueusement qu’ils m’ont interpellé. L’ami Jean-Pierre Chambon, qui est un banc d’essai de l’accessibilité de nos transports publics à lui tout seul, n’a rien à craindre, la relève est là !

Il y a un aspect que je n’ai pas abordé avec eux, parce qu’ils n’y peuvent rien. C’est celui du choix de localisation de tels établissements. Je me doute que le foncier nécessaire à un projet de cet ampleur, ça ne se trouve pas sous le sabot d’un cheval dans une métropole comme la nôtre. La tentation de s’installer là où une opportunité adaptée au projet développé se présente est grande. La qualité du site de la Grillonnais est remarquable. Un outil magnifique au service de ses jeunes usagers. Mais il est clair qu’aujourd’hui, il faut s’efforcer de positionner ces établissements le long des axes structurants de transports 100% accessibles comme les espaces publics qui les bordent. Le centre de la Tourmaline situé le long de la Ligne 3 du tram est un bon exemple en la matière. Car il sera toujours plus difficile d’adapter a posteriori un espace public de zone pavillonnaire, ou de centre bourg, peu dense, excentré, avec des transports collectif aux performances forcément plus modestes à tous points de vue. En attendant, on va essayer d’améliorer celles des lignes qui desservent le lieu où Olivier, Ewen, Maxence et les autres ont besoin d’un coup de main pour vivre leur vie, comme tout le monde. L’inclusion, ils disent à l’A.P.F.

15 février 2016

Vous avez dit « référendum » ?

Évidemment, pour quiconque a suivi depuis le début le projet de transfert de l’aéroport de Nantes, l’idée qu’il faille un référendum local pour le légitimer a de quoi énerver. Moi-même, pour tout dire, l’évocation de cette éventualité avait le don de me mettre en pétard.
Mais je crains malheureusement que la seule alternative à cette consultation ait été le renoncement de l’État à ce projet d’utilité publique, renoncement certes catastrophique pour notre territoire, mais aussi pour tous les grands projets d’infrastructure jugés inutiles par les partisans assumés ou non de la décroissance. Là aussi, les « cryptos » ne sont pas les moins dangereux…
Forcément, quand on entend que « le débat n’a pas eu lieu », il y a de quoi se mettre en rogne ! Assurément, quand on entend parler d’ « alternatives insuffisamment étudiées », on peut être à deux doigts de s’agacer : le Conseil général avait été jusqu’à payer une étude qui avait montré l’inanité de l’idée de réorientation des pistes de Nantes Atlantique, dont le seul intérêt était la reconnaissance de facto par ses porteurs que le survol du centre de Nantes pouvait être un problème !
Et pourtant, deux ou trois choses me font dire qu’une relégitimation est peut-être incontournable, si on souhaite que le transfert se réalise, naturellement.
Il y a quelques semaines, j’ai du répondre aux sollicitations de la presse locale en raison d’une pétition sur internet signée par plus de 5000 personnes contre l’abattage (nécessaire) d’une poignée d’arbres dans le quartier du Bout des Landes. L’initiatrice de la protestation était filmée dans le cadre exceptionnellement arboré (et qui le restera !) de ce quartier bénéficiaire d’une rénovation urbaine… Surréaliste ! On avait signé de la péninsule arabique ou d’Argentine pour dénoncer les affreux bétonneurs arboricides que nous sommes… Cet exemple montre qu’une question locale, exportée par la toile forcément mondiale, peut revenir sur son territoire d’origine comme un boomerang chargé au passage de fantasmes et d’irrationalité, pour peu qu’elle rencontre les peurs du moment.
L’Aéroport du Grand Ouest, c’est un peu pareil. L’opinion largement favorable à son transfert s’est retrouvée tétanisée par l’effet retour d’une communication redoutablement efficace des opposants qui a flatté les peurs et la sensibilité de personnes qui, ne connaissant rien ni de Nantes, ni de l’ouest, ni du projet, se sont forgé une opinion sans aucun des éléments qui peuvent fonder un jugement. « Nantes n’a pas besoin d’un nouvel aéroport » ai-je pu lire un jour de la part d’un internaute du Cantal ou de Haute-Savoie, je ne sais plus. Cette affirmation péremptoire que rien n’étaye, née à l’extérieur du territoire est revenue à l’intérieur, rencontrer la tentation de la pause que nous connaissons bien, créant le doute, y compris sur le fait que l’A.G.O serait un aéroport de plus, ce dont il n’a jamais été question.
Les opposants ont aussi joué à merveille de la défiance envers les « élites » , la « classe politique » et les institutions. Bien fait pour elles, elles l’ont bien cherché me direz-vous. D’accord, mais après ? Le concept d’Ayraultport est à cet égard un coup de com’ génial. Mensonger mais génial car il a fait mouche. Ce n’est pas parce qu’on l’a surnommé il y a longtemps le Kennedy de l’ouest, que Jean-Marc rêve de laisser son nom à l’aéroport de Nantes. Pas de JMA à Nantes comme JFK à New York, n’en déplaise à ce taquin de FRAP !

Néant

Dessin rigolo mais pas sérieux !

Quiconque connaît un tant soit peu le nouvel occupant du Quai d’Orsay sait que ce genre de mégalomanie lui est complètement étrangère. Pour le grand musée d’art de Nantes ou le projet Île de Nantes, je ne dis pas, mais pour un aéroport, ça non ! Mais des gens y ont cru, loin d’ici, puis ici, au nom de la certitude ancrée par tous les populismes que les élus pensent d’abord à eux et que leur ego est plus grand que leur sens de l’intérêt général. Je sais, y en a…
Dans la même veine, une réflexion entendue dans un repas de famille me pousse aussi à me résigner à cette consultation référendaire aux contours juridiques encore un peu flous : « Je fais plus confiance à un pilote qu’à un politicien ». Cette comparaison surprenante fait référence à ces quelques pilotes qui nous expliquent que Nantes Atlantique est très bien comme ça (et plus près de chez eux, disent les mauvaises langues !). J’ignorais jusqu’ici qu’une licence de pilote, qui atteste de la maîtrise du maniement, décollage, vol, navigation et atterrissage des aéronefs donnait la moindre expertise en aménagement du territoire, en développement économique ou même en économie du transport aérien mondial. J’ai le permis de conduire une voiture, mais ça ne me donne pas la compétence pour juger, par exemple, des effets de la construction d’une rocade sur l’étalement urbain, d’un parking-relai sur le report modal, ou des évolutions possibles du marché automobile mondial. Cela, je l’ai appris ou l’apprendrai en écoutant les gens dont c’est le métier d’étudier ces choses. Leurs débats contradictoires éclaireront mon jugement. Je serais professionnel, taxi ou pilote de course, que ce serait la même chose. Mais voilà, pour quelqu’un qui prend l’avion, et bien que l’immense majorité des accidents aient une défaillance humaine pour cause principale (sans même aller jusqu’à la Germanwings…), le pilote est l’image rassurante par excellence et les dégâts faits dans l’opinion par ces interventions faussement expertes sont considérables. Et c’est l’essentiel du point de vue des opposants.
C’est l’essentiel parce que vu du gouvernement ou de l’Elysée, c’est l’opinion nationale qu’on scrute. Ils ne sont pas fous ni idiots, à Paris. Ils savent bien que si tous les élus sauf les écolos, les fachos et quelques centros sont d’accord pour dire que ce projet est plus qu’utile, pour le confirmer année après année, et être élus ou réélus sans coup férir, même et surtout quand médias et écolos s’accordent pour faire de Notre Dame des Landes l’enjeu central de toute élection, c’est qu’il y a quelques chances qu’ils aient raison !
Seulement, en dehors des interférences Ségoléniennes (cf. mon billet précédent sur la responsabilité de l’offre en politique…), il y a le drame de Sivens qui hante tous les responsables et qui est instrumentalisé de manière éhontée, scandaleuse, par un Mathieu Orphelin. Il y a la petite musique persistante sur l’illégitimité de l’investissement public entretenue par des gouffres financiers genre EPR. Cela n’a absolument rien à voir mais ça donne apparence de légitimité aux concours de pronostics sur les dérapages du « coût réel » de l’AGO. Il y a le relais naturel de médias nationaux (France-Inter, le Monde un peu moins depuis le départ de Kempf) initialement trop négligés par des porteurs du projets trop sûrs de leur bon droit. Tout cela fait qu’aujourd’hui, quand un Manuel Valls se retourne pour voir qui est prêt à le soutenir dans sa détermination à faire respecter les décisions démocratiques, les décisions judiciaires, l’état de droit et l’autorité de l’état, la vérité est qu’il ne trouve pas grand monde en dehors des élus du cru. Se débarrasser du caillou dans la godasse est une tentation largement partagée et tant pis pour l’Ouest et son développement.
Voilà pourquoi une consultation à l’échelle départementale est aujourd’hui probablement le meilleur et paradoxal moyen d’en finir avec cette incertitude en espérant que ce soit une bonne fois pour toute. Avec Stuttgart et sa gare en référence.
Pourquoi départementale ? Parce qu’à cette échelle, on a moins de risque de voir prendre des arguments irrationnels et mensongers qui prospèrent par leur dilution dans le temps et l’espace (voir plus haut). On a aussi plus de chance de répondre à la question posée et pas à une autre. Plus de chances de voir prises en compte équitablement des réalités comme le survol de l’agglomération, l’exaspération des trop nombreux riverains de Nantes Atlantique, la saturation de l’aérogare actuelle, et la qualité environnementale et énergétique du projet. On va enfin pouvoir reparler de faits vérifiables et revenir à l’essentiel de la réalité du projet !
L’idée de la zone de chalandise se heurte à la définition d’un périmètre de consultation qui ne recouperait aucune limite administrative existante. Celle des collectivités participant au financement (Régions Bretagne et Pays de la Loire), au niveau dudit financement qui reste marginal (là encore, les fantasmes et la réalité…), et à une étendue qui va trop au-delà de la zone de chalandise, notamment vers le Finistère Nord où l’aéroport de Brest restera un élément essentiel du maillage aéroportuaire de l’ouest.
Le département reste donc le territoire de consultation à le fois le plus adéquat et le plus légitime.
De la même manière qu’on ne va pas continuer les débats jusqu’à ce qu’ils veuillent bien accoucher de la décision souhaitée par les minorités agissantes, on ne va pas étendre le périmètre de consultation jusqu’à faire décider de l’avenir de notre territoire par les argentins ou émiratis qui signent les pétitions contre l’abattage des arbres malades au Bout des Landes…
Votez oui au transfert de l’aéroport de Nantes de Nantes Atlantique à Notre Dame des landes, futur Aéroport du Grand Ouest !

13 septembre 2012

L’ effet papillon…

A la suite du bug du mardi de la rentrée scolaire qui a vu des bus coincés rue du Calvaire et sur le cours des 50 Otages, j’étais l’invité de 7 h 50 sur France Bleu Loire-Océan. J’ai aussi été interrogé sur la prestation de mon Président Hollande que j’ai la veille au soir… Cliquez sur le lien !

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21 novembre 2011

Bruxelles, ma belle…

Avec Michèle Guillossou et Franck Savage, avant mon intervention

Évidemment, Dick Annegarn, même s’il a récemment réapparu, c’est surtout une occasion de plus pour les quinquas de céder à une douce tendance à la nostalgie de leur prime jeunesse ! Mais « Bruxelles » est de ces chansons qui ne prennent pas une ride, ce qui n’est pas le cas de ceux qui l’ont découverte à sa sortie !

Je dois toutefois reconnaître que mon ami Franck Savage avec qui j’ai fait le voyage de Bruxelles l’autre semaine, et qui fredonnait la chanson du grand Dick, fait exception !

Nous composions avec Michèle Guillossou la délégation nantaise à la Conférence Européenne des Entreprises publiques locales, chaperonnée par un Russel Marie, collaborateur de Nantes Métropole.

Photo souvenir incontournable !

Aller-retour express rendu facile par la liaison aérienne directe Nantes-Bruxelles, ouverte depuis peu, pour que Nantes tienne sa place dans ces réseaux européens qu’on aurait tort de négliger. Certes, ce n’était pas la réunion d’Eurocities qui se tenait en même temps à Gênes et qui, pour le coup, avait justifié la mobilisation de ce que Nantes peut offrir de mieux : son Maire. Mais tout de même, nous avons tenu le rang de notre belle cité ! Le sujet de la rencontre bruxelloise portait sur une tendance observée un peu partout en Europe, celle de la remunicipalisation de services locaux, qu’on les appelle publics dans notre tradition ou d’intérêt général selon l’appellation plus communément partagée avec le reste de l’Europe.

J’avais donc la mission de présenter la manière nantaise d’appréhender la question du choix des modes de gestion (hors cession au privé) des différents types de service ou politiques publiques , ou évènements portés par la puissance publique locale. (more…)

19 décembre 2010

Etonnant, non ?

Table ronde aux assises de l'animation sociale et culturelle

Je voulais écrire sur les assises de l’animation sociale et culturelle et célébrer le marché de Noël de Nantes Nord. Je tenais à vous raconter la suite de « Dialogue pour tous« , avec la réponse de la ville au travail de l’atelier citoyen. C’était le moment de faire un bilan des plénières publiques des conseils de quartier nouvelle formule, avec la généralisation de la pratique du « mandat de participation » bien au-delà de tout ce que j’avais pu imaginer. J’avais aussi envie de faire partager mon espoir d’une télé locale nantaise avec un seul opérateur qui tienne debout sur le plan éditorial et tienne la route sur le plan économique. Il y avait de quoi écrire sur le Crédit municipal, sa très belle campagne d’infos au service de ceux qui ont besoin d’une banque solidaire. J’aurais aimé faire partager mon enthousiasme devant la compétence des techniciens de la SEMITAN qui inventent des organisations hyper sophistiquées pour que vos bus et vos trams ne restent pas au dépôt faute de pièces détachées ou pour que des tas de pièces inutiles n’encombrent pas nos ateliers. Il y avait matière à vous décrire comment il vaut mieux attendre un peu avant de voter le budget de la ville et de Nantes Métropole dans le brouillard financier dans lequel le gouvernement nous plonge. Il y avait incontestablement deux trois réflexions à vous livrer de la dernière session du bon Président Mareschal. Au pire et en dernier ressort, j’aurais même pu raconter ce que j’ai retenu de la désignation de la tête de liste socialiste aux élections sénatoriales de l’automne prochain, mon ami Yannick Vaugrenard, et en dévoiler au passage quelques dessous, ce qui m’aurait sûrement donné l’occasion d’enrichir mon press-book et de me faire regarder de travers par de bons amis !
Seulement voilà : on est en décembre, il fait froid, on fatigue, les journées commence très tôt devant l’ordi et se finissent très tard…devant l’ordi. (more…)

24 octobre 2010

J ‘suis nul !

J’ai tellement en horreur la très socialiste tendance à l’auto-flagellation, que je verse généralement plutôt dans l’auto-satisfaction, ce qui n’est pas beaucoup mieux ! Mais là, il faut bien le dire, j’ai été mauvais !
Invité de PRUN’ à l’occasion de la soirée d’accueil des nouveaux étudiants nantais à l’Ecole d’archi, je devais causer transports publics dans le poste. Certes, les questions qui m’ont été posées étaient très centrées sur les tarifs et leur récente augmentation, ou sur le manque de transports nocturnes mais quand même ! Puisque la malheureuse Juliane n’arrivait pas à en placer une tellement j’étais bavard, au moins aurais-je du réussir à parler de sécurité en pleine semaine SECURI ‘TAN. Eh ben non !
Alors que la campagne de cette année est basée sur la nécessité de regarder et d’écouter la ville autour de soi, notamment pour entendre le tram’ qui arrive. Alors que le nombre d’étudiant-e-s qui portent le casque sur les oreilles avec la musique est une source quotidienne de stress pour les conducteurs qui ne peuvent pas savoir si leur gong avertisseur a été entendu, mais qui savent que si ce n’est pas le cas et que la personne traverse la voie, ils NE POURRONT PAS ARRÊTER LE TRAM A TEMPS ; alors que cette habitude de se couper de son environnement est en cause dans au moins un accident mortel sur notre réseau ; alors que les médiateurs de la TAN’ tenaient leur stand dédié à cette question à 10 mètres du plateau de PRUN’ ; alors que j’avais la brochure spécialement éditée sous le nez, j’ai réussi à ne pas dire un mot de sécurité.

Je tente donc de me rattraper avec ces quelques photos de l’opération menée ce samedi Cours des 50 Otages, souvent sous une pluie battante. En en revenant, j’ai même été victime du vieux gag de la voiture qui roule dans une flaque arrosant les piétons sur le trottoir, ruinant mon beau costume spécialement sorti pour accueillir Anouk Aimée. « C’est moi, Lola… »

10 octobre 2010

J ‘ai pas voulu voir Budapest mais j ‘ai trop vu Paris…

Si j'ai séché la convention de Transcité de Budapest, Nantes était bien représentée au 125ème anniversaire de l'Union Internationale des Transports Publics à Bruxelles. La preuve.

Il y a un an, je vous racontais mes trois jours passés à Istanbul pour la convention annuelle de Transcité, réseau d’exploitants de transports publics. Eh bien cette année, je ne vous raconterais pas Budapest, puisque j’ai séché l’édition 2010. Non que la rencontre soit sans intérêt, mais parce qu’il faut bien faire des choix ! Il se trouve qu’un vote interne au Parti Socialiste me concernant d’assez près (euphémisme…) avait lieu à ce moment et qu’il ne m’a pas paru très courtois vis à vis de mes camarades d’aller vérifier la couleur du Danube à ce moment.

Par surcroit, même si la présidence de la TAN vous pousse naturellement à être d’humeur voyageuse, le temps que je passe dans les transports ces temps-ci finit par être conséquent. Jusqu’alors, j’ai échappé aux grosses pannes de TGV qui vous font arriver de Paris avec 5 heures de retard. Cependant, les réunions parisiennes liées aux finances communales se font nombreuses. La semaine dernière, c’était la commission des finances de l’Association des Maires de Grandes Villes de France. On vient y glaner les dernières infos concernant les (contre)réformes en cours ou plus prosaïquement les données du Projet de Loi de Finances : à quelle sauce l’Etat va-t-il nous manger cette année ? Quel mauvais coup nous prépare-t-il, et sur quels points jugés stratégiques s’accorder avec  les autres associations (Maires de France, Villes moyennes, Communauté Urbaine…) pour obtenir du gouvernement les reculs nécessaires par un lobbying bien mené ? L’emblématique président de cette commission est Jean-Claude Boulard, maire du Mans. Un des meilleurs spécialistes des finances locales et un sacré personnage. Le genre à monopoliser la parole pendant deux heures et à s’enquérir gentiment de notre éventuelle lassitude de son monologue ! Les associations d’élus de ce genre, c’est à la fois très politique (les répartitions de responsabilités sont le fruit de savants dosages) et plus du tout quand les élus de tous bords sont vent debout contre les projets gouvernementaux. A ces  moments, nous sommes censés ne plus faire que de la technique financière. Je me suis fait presque gronder par Boulard quand j’ai fait remarquer à haute voix que la fameuse réforme territoriale allait, de renoncements en reports, bientôt se réduire à la seule création du Conseiller territorial. Pas l’endroit du débat politique me fait-il comprendre ! Il y a quand même des moments où il faut dire les choses, même dans les instances où des adversaires politiques (pas directs il est vrai…) se retrouvent entre gens de bonne compagnie dans les salles de réunions de l’Assemblée Nationale ou du Sénat à essayer de sauver ce qui peut l’être de leurs budgets respectifs… (more…)

8 juillet 2010

Entreprenez, entreprenez, il en restera toujours quelque chose

« Une heure trente pour entreprendre », c’est une émission de radio qu’on écoute sur le web. C’est une idée de David Rival qui a deux passion dans la vie : le retour à l’emploi des chômeurs (notamment par l’entrepreneuriat) et la radio. Il a donc convaincu la Maison de l’Emploi de Nantes Métropole d’utiliser le média radiophonique pour mobiliser autour de la création et de la reprise d’entreprise et pour valoriser les réussites en la matière, notamment dans les quartiers populaires. Les émissions sont publiques et c’est une salle bien garnie que j’ai découvert en arrivant très en retard à la Maison du Citoyen de Bellevue. David avait pris prétexte du 25ème anniversaire du tramway pour souligner que l’esprit d’entreprise, la prise de risque que ça comporte, l’audace que ça suppose et les obstacles qui doivent être surmontés, cela existe aussi dans la sphère publique, et au service d’un territoire. Je vous propose donc le lien vers le site de l’émission et la vidéo que j’ai faite au débotté de l’interview de Yamna Chriraa, Présidente de Capa-Cités. Yamna est entourée de Farida et Yasmina ABID qui sont des exemples de réussite individuelle et collective avec « Les petites mains » atelier de couture éthique et solidaire. Elles sont aussi à l’origine du « Marché de Léon » qui trouvera cette année une nouvelle implantation en fin d’année en plein centre de Nantes.

Pour écouter l’émission ou des extraits, c’est sur le site entreprendreanantes.com : cliquez ici.

Yves Monteil a pris des photos pendant mon interview. Je les trouve bien alors je les ai mises dans un petit album ! Merci à Yves et à David de me les avoir transmises.

5 juin 2010

Même plus le temps d’ écrire…

Voilà ce que c’est… On bosse, on saute de colloque en printemps des voisins, de réunion de cadrage budgétaire en inaugurations, de congrès de radios libres en anniversaires de jumelages et on n’a plus le temps d’écrire sur son blog ! Je collectionne les photos pour illustrer des billets et je n’écris pas les billets. « Ben alors, et ton blog ? » C’est que je me ferais presque engueuler quand le rythme des publications baisse ! D’un côté c’est flatteur, mais j’essaie de ne pas oublier que je suis un élu local et responsable politique qui tient accessoirement un blog pas un blogueur qui fait de la politique et assume ses mandats entre deux posts. Alors, plutôt que de produire les 3 ou 4 articles que je mijote sans jamais arriver à les écrire, je tente le coup du diaporama avec légendes. Évidemment, ça fait un peu « ma binette partout » mais ça donne une idée de la formidable variété de mon activité, je ne le dis pas pour me vanter mais parce que j’ai beaucoup de chance ! C’est aussi l’occasion de glisser quelques photos insolites ou dessins de FRAP. Pour lire les légendes, il faut cliquer en bas à gauche sur la petite bulle de B.D qui apparaît quand vous promenez votre souris sur l’écran. Bon visionnage !

31 janvier 2010

Joyeux anniversaires…

Filed under: J'suis dans le journal...,Ne modérons pas nos transports publics — Étiquettes : , , , — pascal @ 18 h 53 min

JMA a eu 60 ans cette semaine. On lui a fêté ça dignement. FRAP aussi… Et comme cela ne lui suffisait pas, il a aussi fêté les 25 ans du tram’. Forcément, ça a été ma fête !

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