Ce soir, alors que je rentrais pour une fois à la maison à une heure raisonnable, j’ai eu un bon coup d’émotion en voyant scintiller et clignoter Route de La Chapelle un bon paquet de gyrophares et en entendant les sirènes correspondantes. Approchant mon scooter, mon rythme cardiaque s’est élevé un peu plus en constatant que 3 camions de pompiers du genre qu’on envoie pour des incendies sérieux se positionnaient devant la crèche Vanille Chocolat d’où sortaient et entraient des pompiers affairés. Un dégagement de fumée avait déclenché les alarmes et, fort logiquement, l’évacuation de la crèche et l’appel aux pompiers. Les petits et les personnels était sagement rassemblés dehors, dans une ambiance parfaitement calme. Les parents arrivant étant vite rassurés, ce dont ils avaient bien besoin. Vous imaginez : vous venez récupérer votre petit à la crèche et vous tombez sur ce déploiement de moyens anti-incendie, il y a de quoi flipper !
Quelques minutes plus tard le verdict tombait : petit problème électrique sur un condensateur de néon, ni victime, ni dégât !
De cette petite péripétie sans conséquence, je tire quand même quelques leçons : d’abord, le personnel de la crèche a été parfait par la justesse de ses réflexes et décisions. Habitués à des exercices réguliers d’évacuation les petits n’ont même pas eu peur.
Ensuite, le professionnalisme des pompiers est toujours aussi impressionnant. Ils ne laissent rien au hasard. Le chef de groupe n’a autorisé les parents a repartir avec leur progéniture qu’après que les services médicaux ont constaté qu’aucun enfant n’avait été ne serait-ce qu’incommodé et fait un rapport précis. Comme il me l’a précisé, un appel d’une crèche donne lieu à la mobilisation instantanée de moyens considérables prêts à faire face à n’importe quelle situation. En l’occurrence, il a pu renvoyer rapidement l’essentiel des moyens lourds et s’il y avait disproportion apparente entre l’évènement et les moyens mis en œuvre, on a été soulagé de le constater et de constater qu’en cas de vrais pépin, les moyens adéquats étaient immédiatement sur place.
En ces temps où toute dépense publique est suspecte, et où les agents publics sont montrés du doigt comme source et cause de dépenses excessives, je ne crois pas inutile de constater que l’argent mis dans les moyens matériels et les personnels de la crèches comme du SDIS n’est décidément pas gaspillé. Et le moment d’émotion passé, les parents remarquaient que ce qu’ils avaient vu aujourd’hui était bien rassurant.